La règle des 3 clics : pourquoi elle reste essentielle en UX, mobile et SEO

Introduction à la règle des 3 clics

Introduction

La règle des 3 clics est-elle encore pertinente aujourd’hui ?

Annoncée comme dépassée par certains, mal interprétée par d’autres, elle continue pourtant de jouer un rôle fondamental dans la conception de sites web efficaces — à condition d’en comprendre l’esprit plutôt que de l’appliquer mécaniquement.

Lorsque l’agence 3clics a été fondée en 1999, le web était encore jeune, mais une évidence s’imposait déjà : un site performant est un site sur lequel l’utilisateur trouve rapidement ce qu’il cherche.

C’est précisément cette conviction qui a donné son nom à l’agence pour la création de sites internet sur Lille.

La règle des 3 clics repose sur un principe simple : permettre à un visiteur d’accéder à l’information ou à l’action recherchée en un, deux ou trois clics maximum. Non pas parce que le chiffre trois serait magique, mais parce que chaque clic supplémentaire introduit de la friction, de l’hésitation et un risque d’abandon.

Aujourd’hui, dans un contexte dominé par :

  • La navigation mobile
  • Des utilisateurs pressés et sollicités de toutes parts
  • Une recherche de plus en plus assistée par des systèmes d’intelligence artificielle

Ce principe n’a jamais été aussi pertinent. À condition, toutefois, de l’appliquer intelligemment.

Origine de la règle des 3 clics

La règle des 3 clics est apparue à la fin des années 1990, à une époque où l’ergonomie web se construisait progressivement. Elle reposait sur l’idée qu’un utilisateur quitterait un site s’il devait effectuer trop d’actions pour atteindre son objectif.

Avec le temps, plusieurs études en UX ont nuancé cette affirmation. Elles montrent que le nombre de clics, pris indépendamment, ne détermine pas la satisfaction utilisateur. Un internaute est capable d’effectuer davantage d’actions si :

  • les libellés sont clairs,
  • le parcours est logique,
  • Et s'il a le sentiment d’avancer vers son objectif.

C’est ce que l’on appelle l’information scent, ou « odeur informationnelle » : la capacité d’un lien ou d’un bouton à indiquer clairement ce que l’on va trouver après avoir cliqué. Le malentendu est né lorsque certains ont décrété que la règle des 3 clics était un mythe à abandonner. En réalité, elle n’a jamais été une loi stricte, mais un indicateur de simplicité et de qualité de parcours.

Origine de la règle des 3 clics
Réduire le nombre de clics

UX : pourquoi réduire le nombre de clics reste une bonne pratique

Chaque clic implique pour l’utilisateur :

  • une décision,
  • une interprétation,
  • un temps d’attente, même minime.

Plus il y a de clics, plus on augmente :

  • la charge cognitive,
  • le risque de perte de repères,
  • la probabilité de décrochage.

La règle des 3 clics agit donc comme un garde-fou ergonomique. Elle invite à se poser systématiquement une question simple : cette étape est-elle réellement nécessaire pour atteindre l’objectif principal ? Moins de clics ne signifie pas une architecture simpliste ou plate à l’extrême, mais une réduction des étapes inutiles et un accès rapide aux actions clés.

Chez 3clics, cette approche se traduit par des parcours utilisateurs courts, des appels à l’action clairement identifiés et une hiérarchisation stricte des contenus selon leur importance réelle.

Sur mobile : un principe encore plus critique

Sur mobile, la règle des 3 clics devient encore plus déterminante.

Pourquoi ?

  • l’écran est plus petit
  • la lecture est plus fragmentée
  • la navigation se fait majoritairement au pouce
  • le contexte d’usage est souvent contraint (transport, multitâche, interruptions).

Chaque écran supplémentaire augmente mécaniquement le risque d’abandon. Un parcours qui semble acceptable sur desktop devient rapidement pénible sur smartphone. Concrètement, cela implique des menus plus simples et moins profonds, des actions clés accessibles dès le premier ou second niveau, des CTA visibles sans effort, des raccourcis de navigation (barre inférieure, boutons persistants).

Sur mobile plus que partout ailleurs, un clic de trop est souvent un clic fatal...

UX sur mobile
La règle des 3 clics et le SEO

La règle des 3 clics et le SEO

La règle des 3 clics ne profite pas uniquement à l’utilisateur, elle constitue également un véritable levier SEO. Un site où les pages importantes sont accessibles en peu de clics bénéficie de :

  • Meilleure indexabilité : les robots explorent plus facilement les contenus proches de la page d’accueil
  • Meilleure répartition de l’autorité interne : le maillage interne transmet efficacement le poids SEO vers les pages stratégiques
  • Meilleure compréhension de la structure du site : catégories claires, hiérarchie logique, cohérence sémantique

Par ailleurs, les moteurs de recherche accordent une importance croissante aux signaux comportementaux : temps passé, retours rapides aux résultats, engagement global.

Un utilisateur qui trouve rapidement ce qu’il cherche reste plus longtemps sur le site, consulte davantage de pages et interagit plus volontiers.

Ces comportements sont interprétés comme des signaux positifs de qualité. En ce sens, améliorer l’expérience utilisateur via des parcours courts améliore indirectement le référencement naturel.

IA, moteurs augmentés et lisibilité des parcours

Avec l’arrivée massive de l’IA dans la recherche et la navigation, les sites doivent désormais être lisibles pour des humains mais aussi pour des systèmes capables d’analyser, de résumer et parfois d’agir à la place de l’utilisateur.

Ces systèmes s’appuient sur la structure du site, la clarté des liens, la cohérence des parcours et la hiérarchie sémantique.

Un site confus, trop profond ou mal structuré complique la compréhension globale, dilue l’importance des pages clés, limite sa capacité à être correctement interprété et recommandé par les IA.

La règle des 3 clics devient alors une heuristique commune pour améliorer à la fois l’expérience humaine et la compréhension algorithmique du site.

Site recommandé par les IA
Règle des 3 clics en application

Exemples concrets d’application

Site d’agence ou B2B

Objectif prioritaire : prise de contact ou demande de devis.

Parcours idéal :

L’action business est atteinte en deux ou trois clics maximum.

Les pages services jouent un rôle central à la fois UX et SEO.

Site e-commerce

Objectif prioritaire : trouver un produit et acheter.

Parcours idéal :

Avec un moteur de recherche performant, l’utilisateur peut parfois atteindre le produit en un seul clic.

Blog ou site éditorial

Objectif prioritaire : accéder rapidement à un contenu pertinent.

Parcours idéal :

Cette logique renforce la lisibilité pour l’utilisateur et la cohérence sémantique pour les moteurs.

Notre vision de la règle des 3 clics

Chez 3clics, la règle des 3 clics n’est ni un dogme, ni un mythe. C’est un outil d’aide à la conception. Elle nous permet de simplifier les parcours, de hiérarchiser l’information, de concevoir des sites ergonomiques, performants et durables.

Depuis plus de 25 ans, nous constatons une chose immuable : moins un utilisateur a besoin de réfléchir pour agir, plus un site est efficace. Un bon site ne force pas l’utilisateur à comprendre sa logique interne, il lui propose naturellement le bon chemin, au bon moment, en peu de clics.

Conclusion

La règle des 3 clics n’est pas obsolète, elle est simplement trop souvent mal interprétée. Dans un web désormais dominé par le mobile, par l’attention fragmentée et par l’analyse algorithmique des comportements, réduire les clics inutiles reste l’un des leviers les plus puissants pour améliorer l’UX, le SEO et la conversion.

Appliquée avec intelligence, nuance et expérience, elle demeure un principe fondateur d’un web efficace. Découvrez nos réalisations et testez par vous-même la qualité du parcours utilisateur mis en place sur nos sites web.

Notre vision de la règle des 3 clics

Foire Aux Questions

Oui. Même si certains experts nuancent son application, la règle des 3 clics reste un excellent repère UX pour concevoir des parcours simples et limiter les frictions, notamment sur mobile.

Elle apparaît dans les années 1990, quand la navigation web devait rester simple pour éviter la perte d'utilisateurs. Elle n'a jamais été une loi absolue, mais une ligne directrice centrée sur l'efficacité.

Indirectement, oui. Moins de clics = meilleure structure, plus de maillage interne, plus de rétention, donc un impact positif sur le référencement et la compréhension par les IA.

Idéalement moins que sur desktop. Sur smartphone, chaque clic impose un effort plus grand : moins d'étapes, plus de raccourcis et une interface lisible sont essentiels.

En priorisant les parcours essentiels, en regroupant les contenus, en optimisant le menu et en ajoutant des accès rapides. La clé n'est pas le chiffre exact, mais la réduction de l'effort utilisateur.

Non, c'est un outil parmi d'autres. L'UX dépend aussi du wording, de la vitesse, du responsive, de la hiérarchie visuelle et des tests utilisateurs.